Mon expérience en slow tourisme : le co-voiturage

http://www.jactiv.ouest-france.fr/vie-pratique/dossiers-conseils-pratiques/transport-voyage/comment-reussir-son-covoiturage-1230Le co-voiturage le plus emblématique que j’ai vécu est aussi le dernier que j’ai pratiqué.

Besoin de descendre en dernière minute dans ma patrie béarnaise, je me connecte sur un site connu de co-voiturage et trouve rapidement une voiture qui descend le jour qui me convient. Le rendez-vous est donné Porte de la Chapelle à 7h du matin.

Moi toujours super ponctuelle, je suis là à 6h45, et attends dans un abri bus avec un gars que je soupçonne d’attendre la même personne que moi. Nicolas, le co-conducteur arrive avec son carrosse ; moi et mes grandes jambes nous prenons place devant. Le gars qui attendait dans l’abri bus se pose derrière et nous attendons les 2 filles qui manquent. La première arrive à 7h, la 2nde tarde. Un sms arrive sur le portable de Nicolas : c’est la sœur de la fille qui manque qui l’avertit que celle-ci a oublié son portable mais qu’elle est en route. A vu de nez, c’est un boulet ! Partir en week-end et à un rendez-vous sans son portable, c’est vraiment pas une lumière.

petasse2petasseElle arrive tranquilou bilou avec 40 minutes de retard, talon haut, robe qui se froisse, elle ne se presse absolument pas, mais surtout elle ne s’excuse pas de son retard et demande où elle peut trouver des toilettes ! Moi, j’hallucine. On se regarde tous un peu médusés ! Nico, c’est le gars qui prend les choses comme elle vienne, il l’aide même à porter sa valise. Heureusement que c’est lui le conducteur ! On part enfin.

La 1ère heure se passe, on discute un peu tous ensemble, à 2, à 3, moi surtout avec Nico vu que je suis devant. Notre pépette en retard branche ses écouteurs sur ses oreilles, à fond, on en profite tous même si on en a pas très envie. Puis au bout d’un moment on s’assoupit un peu, normal quand on planifie 8 à 9h de trajet. Et là on entend notre pépette retardataire qui commence une discussion en je ne sais quelle langue pendant plus de 30 minutes ! Vive la convivialité !

On la dépose une heure plus tard, et enfin on retrouve un peu de savoir-vivre. On papote de tout et de rien, beaucoup de musique puisque notre chauffeur et un des co-voitureurs sont des fans de musiques du monde. Chacun sort sa play list et on écoute des morceaux venus d’on ne sait où, avec la présentation du chanteur et/ou de la chanson par son fan. Moi, je note, les chanteurs et albums qui me plaisent pour aller les prendre à la médiathèque à mon retour. Je découvre notamment Bonga, chanteur angolais à la voix envoutante grâce à Nico… avec qui j’ai réussi à garder le contact.

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Actualisation au 05/05/2014

Depuis cette expérience, j’ai eu l’occasion d’en pratiquer d’autres… très souvent mémorables, mais toujours avec des gens gentils, jamais agressifs. Cela m’a permis de rencontrer des personnes qui n’auraient jamais croisé ma route en d’autres circonstances, et avec qui j’ai eu beaucoup de plaisirs à discuter. J’ai même gardé certains contacts, car certaines personnes m’ont vraiment plues, intéressées, touchées… un vrai micro-cosmos social où tout se vit en accélérer car c’est quand même le plus souvent une rencontre éphémère, et ce caractère stimule beaucoup le partage.

Au plaisir de vous y croiser… peut-être !

3 réflexions sur “Mon expérience en slow tourisme : le co-voiturage

  1. Mince je croyais que c’était moi la voix envoûtante…merci pour le récit dithyrambique de ce chouette voyage en ta compagnie 🙂 See ya

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